Contexte financier et économique morose oblige, l’obtention d’un crédit immobilier peut être assimilée aujourd’hui une entreprise à la fois ardue, mais surtout complexe. La preuve, nombreux se sont tout simplement vu refusés leurs demandes. Voici comment convaincre les établissements de crédit.

Pourquoi est-ce aussi difficile ?

Apprendre la finance, mais surtout l’appliquer au quotidien est loin d’être une tâche facile. Mais heureusement que l’on peut trouver des aides et des conseils gratuits sut internet. Rendez-vous sur Financierement.fr. Sinon, avec actuellement des taux d’intérêt moyens historiquement bas qui avoisine les 1,45 %, nombreux pensent que le moment est plus que jamais propice pour réaliser ses projets immobiliers et accéder enfin à la propriété. Seulement voilà, l’obtention du crédit immobilier tant convoité est une éprouvante et très une longue épreuve semée d’embuches.

De vrais parcours de combattant surtout pour les primo-accédants qui se soldent malheureusement souvent par des échecs. La faute est aux critères de sélections très drastiques imposés par établissements bancaires et les organismes de crédit. C’est pourquoi, pour éviter les déceptions et les grosses déconvenues, une bonne connaissance de ces paramètres est nécessaire avant l’entreprise des démarches et des formalités. De ce fait, il vous sera plus facile d’orienter votre dossier dans ce sens et multiplier ainsi vos chances de décocher votre crédit.

Sur quels critères les banques accordent-elles les crédits ?

Ainsi, sans grande surprise, ce sont vos situations financières et professionnelles que les établissements de crédit prennent en considération.  Ce sont en effet les assurances et les garanties pour eux que vous pourriez honorer sans problème vos mensualités. Et sans nécessairement besoin de toucher un gros salaire, l’idéal est bien sûr de disposer de sources de revenus tant régulières que récurrentes.

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Seront également prises en compte dans vos gains financiers : vos rentes, vos épargnes, les bénéfices et les dividendes issus de vos investissements, vos aides, vos allocations… D’autre part, la banque s’intéressera de près aussi à votre situation professionnelle, notamment à votre stabilité. Et il y va de soi que par rapport aux intérimaires et aux CDD, ce sont les candidats qui ont le plus d’ancienneté dans une entreprise ou qui présentent un contrat à durée indéterminée qui auront le plus de chance d’être sélectionné.

Attention ! Les organismes de crédits sont deux fois plus exigeants face aux personnes qui exercent des professions libérales et face aux chefs d’entreprise. Par la suite, la banque examinera votre capacité d’endettement. Le taux doit-être le plus bas possible et ne pas dépasser le seuil des 33 %. Le troisième critère et non des moindres est votre apport personnel. Le montant de ce dernier est dans la majorité des cas l’équivalent du 10 % du capital que vous désirez emprunter.

À titre informatif, l’apport est la somme des droits d’enregistrement des actes chez le notaire et/ou les commissions si vous passez par l’intermédiaire d’une agence immobilière. Enfin, l’existence d’une garantie comme l’hypothèque par exemple pèseront également dans la décision des établissements financiers. Ainsi, dans l’hypothèse où les trois conditions citées précédemment soient remplies, il y a de fortes probabilités que l’on vous accorde votre prêt. Il ne nous restera plus lors qu’à croiser les doigts.