Les entreprises dont l’activité impose l’utilisation d’engins de chantier et de levage doivent procéder à des vérifications et contrôles réguliers sur ces machines. On parle de Vérifications Générales Périodiques (VGP). Effectués de manière régulière, ces examens ont pour but de sécuriser le travail des ouvriers. Pour permettre aux entreprises d’effectuer elles-mêmes ces vérifications, de nombreux organismes dispensent des formations en centre ou dans les locaux de l’entreprise.
Qu’est ce que la VGP ?
La VGP est un dispositif de sécurité visant à protéger les personnes travaillant sur les chantiers. Elle consiste à vérifier le bon fonctionnement des engins et machines ainsi que des équipements de levage. Grâce à ce système de surveillance, l’attention est permanente quant au bon état de conservation de toutes les grosses machines de travaux. Lors de ces contrôles, des détériorations sont mises en évidence, mais il se décide également la mise ou remise en service des engins de levage.
Grâce à ce dispositif, les travailleurs utilisent des machines réellement fonctionnelles et sans risques. Le fait d’anticiper d’éventuelles dégradations ou anomalies permet de limiter considérablement les risques d’accidents. Pour prévenir ces risques de manière efficace, les vérifications doivent être effectuées régulièrement.
La Vérification Générale Périodique représente donc un moyen de s’assurer que tout le matériel est en bon état de fonctionnement. Ce procédé est encadré par le code du travail qui impose des périodes de vérifications fréquentes en fonction des machines utilisées et des usages qui en sont faits.
Qui peut effectuer les Vérifications Générales Périodiques ?
Des personnes qualifiées doivent effectuer ces vérifications. Elles peuvent être salariées de l’entreprise ou venir de l’extérieur. Les gérants peuvent s’adresser à l’inspection du travail pour obtenir une liste de professionnels et leurs coordonnées.
Formées et réellement compétentes, ces personnes maîtrisent parfaitement ces procédés de vérification. L’entreprise doit s’en assurer pour être en conformité avec la réglementation imposée par le code du travail.
Pour effectuer ces vérifications périodiques et obligatoires, les chefs d’entreprises ont donc deux solutions : faire appel à un organisme spécialisé ou former un ou plusieurs de leurs employés.
La formation VGP, pour sécuriser le travail sur le chantier
Cette surveillance du matériel est donc imposée et réglementée par le code du travail. Elle concerne les engins de chantier suivants :
- Nacelles élévatrices
- Transpalettes
- Grues
- Chariots de manutention
- Bras de levage
- Ponts roulants
Tout chef d’entreprise qui utilise au moins l’une de ces machines doit organiser des VGP. S’il souhaite le faire en interne, il doit former un ou plusieurs de ses employés. Pour ce faire, il peut solliciter un organisme de formation agréé qui enverra un formateur spécialisé en manutention et plus particulièrement en contrôles d’engins et machines d’élévation. Cet expert dispensera une formation aux employés qui auront pour mission de s’assurer du bon fonctionnement des appareils de levage. Ces derniers devront déjà posséder une certaine connaissance de ces machines. À l’issue de cette formation, les élèves obtiendront un certificat d’aptitude. Parmi les éléments abordés durant cet enseignement :
- Le procédé réglementaire à suivre rigoureusement
- Le suivi du carnet de maintenance officiel et obligatoire
- Des bases techniques
- Le processus de vérification périodique dans son ensemble
Combien de temps dure la formation VGP ?
Le nombre de jours varie en fonction du profil des élèves. En fonction de leur expérience et de leur parcours professionnel, la durée de formation peut varier de 2 jours à 2 semaines.